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Channel: Les commentaires de Felinexa sur Pointscommuns.com
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Ici, l'ailleurs : À propos du genre .....7

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À 19 ans, notre identité est loin d'être définie à 100% et la vie nous malaxe et nous transforme comme un sculpteur son oeuvre d'art. J'étais à cette époque écoeurée par la gente masculine, par sa goujâterie, sa fainéantise, sa mauvaise fois, son hygiène douteuse, son hypocrisie et je pouvais à l'époque continuer la liste à l'infini. Mes amies étaient résolument des filles et les quelques garçons appartenaient à ce que l'on designait dans les années 80, à la gente des softies. Je décidai de partir visiter la planète. J'allai d'abord en Angleterre où le problème de taille fut vraiment de taille. Assis, nous étions à la même hauteur mais debout, lors d'un slow, n'en parlons pas....mais j'avais décidé de vivre des aventures, sans lendemains, pour voir, comparer, juger. Mis à part le fait que le premier dont je fis connaissance est celui avec lequel je partage mon existence depuis maintenant 35 ans, je roulai ma bosse pour aiguiser mon savoir sur le genre! Arrivée en Italie, lors d'une soirée disco, je passai dans les bras d'une bande de copains siciliens, mais ce fut moi qui choisis celui avec lequel je voulais passer le reste de la nuit. Ne pouvant pas m'ammener chez lui, ce fut dans ma chambre d'hôtel qu'il refusa d'aller jusqu'au bout du bout avec moi, me persuadant qu'une première fois devrait être plus romantique. Ce fut un point dans le filet masculin. Cet homme de 28 ans me fit visiter la Sicile dans sa Fiat s'ouvrant vers l'avant et ne cachant en rien que la Mafia était son principal employeur. Il était chauffagiste, revenait régulièrement millionnaire des saisons d'hiver qu'il faisait en Allemagne et travaillait dans les hôtels de son pays à la belle saison. C'est couleur chocolat que j'arrivai en Allemagne, complêtement dans le Nord du pays, plus exactement à Strande à côté du village olympique d'été , Schilksee, des jeux de 1972. Ils ne me voyaient pas, ces grands blonds au regard clair et à la voix grave, barbu le plus souvent, ils me prenaient pour une fillette et me parlaient de la même façon. Ils me préféraient les femmes de leur taille, aux formes épanouies et au culot très gonflé. À l'universté j'aterris dans le monde entier, représenté par une classe de 25 étudiants apprenant l'allemand et eux me perçurent comme ce que j'étais, une fille de bonne famille, comme ils en connaissaient des centaines . Comme en Sicile , je m'asseyai à côté du plus sérieux, du plus réservé ou timide prétextant que je n'avais pas de livre. Les cheveux noirs et frisés, les yeux marrons bordés de cils infinis, une douceur dans la voix, un teint que je leur envie encore maintenant. Le prof d'allemand, la trentaine me fit un peu la cour. Mais l'Allemand qui alla le plus loin fut Wolfgang, 29 ans, il venait de terminer ses études et avait décidé de fonder une famille. Il était tombé sur moi, quelle aubaine et malgré le fait que je vivais déjà avec mon copain, il voulut m'accompagner jusque chez moi, pour lui parler et lui faire comprendre que j'étais mieux avec lui qu'avec un étranger qui n'avait même pas encore commencé ses études. Heureusement que ce jour-là j'étais à vélo et je m'éclipsai sans lui demander mon reste. Il faut dire qu'il avait bien caché son jeu....

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